Coronavirus. L’ÉCHANGE GÉNÈRE de L’ESPOIR

Evoquer et partager l’ expérience

Dans de nombreux pays,  l’état d’alerte est déclaré,  d’autres se préparent … Il s’agit d’une situation sans précédent dans l’histoire. Nous n’avons jamais vu que, dans tout un pays,  l’activité industrielle productive est pratiquement paralysée, tous les espaces de rencontres, publics et privés, sont fermés. Le tout causé par un agent invisible, un virus, un germe minuscule qui génère la peur et la panique, parce qu’on l’ assimille à d’autres destructions.

Ce qui est certain, c’est que nous sommes confinés chez nous, au moins pendant deux semaines, parce que les scientifiques disent que c’est la première étape pour pouvoir contrôler son expansion invisible. Nous sommes motivés en disant qu’il faut « SE PROTÉGER POUR PROTÉGER ». Il n’est pas permis de sortir de sa  maison, seulement pour aller au travail pour certains, pour aller acheter de la nourriture, des médicaments, pour l’indispensable ou l’essentiel… Tout est fermé pour la rencontre, les rassemblements, jusqu’à la fermeture des églises, ce qui ne surprend pas beaucoup de gens.

Moment de réflexion  pour  évoquer la situation face à cette pandémie…

Ecoute:     Nada te turbe:

Quelques pistes pour partager:

  • Comment je me situe devant ce défi global (mondial)…
  • Quelles sont mes inquiétudes, mes préoccupations, mes questions…
  • Quelles opportunités vais-je découvrir…
  • Comment m’occuper quotidiennement…
  • Quels sont les sentiments qui se réveillent en moi  …
  • Quand nous aurons dépassé ce défi, comment imaginer cet ‘après’..

 ANNOTATIONS

PRIÈRE

7 réflexions sur « Coronavirus. L’ÉCHANGE GÉNÈRE de L’ESPOIR »

  1. El Grupo argentino, en tiempos del coronavirus.

    Nos reunimos en la tarde del viernes 27 de marzo, nuestro Día 8 de aislamiento nacional. Compartiremos brevemente algunas de nuestras percepciones acerca del coronavirus y la espiritualidad, tomadas de nuestras reflexiones personales.

    Inquietudes. Salen a la luz cualidades que expresan que falta recorrer un largo camino para que “seamos uno”, tanto en las redes, como en las fakes news, entre vecinos o en uno mismo. Cuestionamientos sobre la veracidad de la información. Se aprecia una situación de vulnerabilidad global. Repensar la valoración de las personas y la economía, el cuidado de la vida, los adultos mayores. Nos preocupa la economía en lo concreto, también la parroquial y la familiar.

    Oportunidades que descubrimos. Surgen gestos, ideas, puestas en acción que, cuanto más colectivas son más humanizantes. Es posible construir confianza en quienes se tiene cerca. Aparecen nuevos modos de comunicarse y relacionarse (expresando el afecto y la comunión) desde lo virtual con familiares, amigos y con otras responsabilidades. Hay oportunidad de una forma diferente de interrelacionarse globalmente: como dijo hoy Francisco, quien escribe actualmente la historia es la gente que hace servicios, no los poderosos. Descubrimos la posibilidad de dar testimonio de cuidarnos. Y que tenemos la capacidad de aprovechar tiempos y cosas de otro modo. En nuestro pasís, los políticos a nivel nacional están mirando más allá de sus intereses particulares para hacer las cosas de otra manera, donde las partes suman. La economía es muy compleja, puede surgir un nuevo orden de hacer las cosas.

    El día a día. Algunos quedamos encerrados con familiares, otros solos. Tenemos otros tiempos para: lecturas, películas y documentales. Tenemos rutinas de ejercicios. Realizamos las de la casa. Podemos hablar frecuentemente con familiares y amigos. Estamos atentos a situaciones que antes no podíamos percibir. Tenemos momentos de desconexión de las redes por la propia salud física y mental.

    Sentimientos diferentes y encontrados. Serenidad en la situación límite. Impotencia, cierto enojo por la falta de solidaridad global (desde ayuda económica hasta el no cuidado del virus). Alegría por cómo se manejan las cosas en nuestro país, pues hay una creciente conciencia colectiva de cuidarnos unos a otros. Alegría por las oportunidades que surgen a cada momento. Dolor por las personas que sufren, sin medios económicos, sin asistencia, solos, sin tecnologías. Temor por pertenecer a grupos de riesgo. Angustia.

    Imaginando el Después. Posibilidad de un nuevo orden mundial: donde “lo bueno gane a lo malo”, donde no pareciera “que no pasó nada”, donde podamos aprender como humanidad a valorar la vida, la economía, las relaciones, la salud, los medios de comunicación. Donde seamos más humanos y comunitarios. El futuro será una celebración en honor a todos (los presentes y los ausentes) y de reconstrucción colectiva.
    También hay cierta desesperanza ya que el liberalismo se recompone fácilmente.

  2. En cette veille de la fête de la Résurrection, je suis heureuse d’avoir pu réfléchir pendant cette semaine à notre situation d’aujourd’hui. Ce que je voudrais partager, face à la pandémie, c’est que nous aurions parfois le sentiment que tout va à sa perte : les nombreux décès, la désolation, la revendication, l’accusation, rendre responsable d’autres etc…Heureusement, des voix s’élèvent, dans le respect des personnes, en donnant leurs informations qui aident à réfléchir, de manière plus mesurée qui peuvent alors susciter un climat de paix…
    Dans le passage sur la passion, tout au long du chemin de croix de Jésus…on remarque de nombreuses personnes qui l’accompagnent et veulent lui porter secours comme par ex. Simon de Cyrène, quelques femmes , …ils ne voient sans doute pas la lumière de Pâques qui viendra apporter l’espérance dans leur vie !
    Je ne peux pas accepter que l’on accuse, que l’on condamne même si cela vient à l’esprit de manière involontaire. …Jésus a dit sur la croix:  »Père, je remets ma vie entre tes mains! »
    Si nous pouvions lui dire la même chose en toute confiance…ouvrir son coeur si largement au sien même si la peur nous tenaille aujourd’hui, sans doute moins qu’à Lui, moins qu’aux malades du Covid-19…le mal existe et l’espoir aussi …par-dessus tout l’Espérance d’un Monde Meilleur.
    Dans une société qui rêve de perfection, la performance que j’y vois de plus important, c’est vivre avec nos imperfections sans cesser d’aimer les personnes de notre entourage!

  3. Cette situation nous interpelle tous et nous invite à de nouvelles attitudes, à une nouvelle compréhension de notre situation dans le monde et de nos relations : avec la nature, avec les autres, avec Dieu.
    Maintenant qu’à cause de ce virus nous ne pouvons plus librement aller et venir, rendre ou recevoir des visites, tenir nos calendriers ordinairement bien chargés, nous nous trouvons contraints à revenir à l’essentiel. Nous apprécions mieux la valeur de la vie, des liens sociaux, de l’intériorité et de ces choses qui avant nous paraissaient trop ordinaires, trop banales, et que nous prenions pour acquises.
    J’ai une grande inquiétude pour l’Afrique particulièrement : comment protéger la frange de la population pauvre qui chaque jour doit mener une activité nécessitant le contact avec d’autres personnes pour vivre ?
    Je pense qu’une large sensibilisation est nécessaire pour que tout ce qui peut être fait dans ce sens soit effectivement fait et le plus tôt possible : l’observation des mesures-barrières, la solidarité et l’assistance aux plus vulnérables…
    Pendant la quarantaine que cette situation impose, l’ennui qui est un ennemi de notre sérénité et de notre paix peut être évité en adoptant un nouvel emploi de temps intégrant travail, sport, prière, lecture.
    Cette situation de crise peut (ce qui est souhaitable) réveiller notre sentiment d’appartenance à la communauté humaine, à l’Eglise Famille de Dieu et susciter le désir de développer des liens plus forts avec les autres et avec Dieu.
    L’appel à nous adressé « à nous protéger et à protéger les autres » nous rappelle notre responsabilité dans l’histoire. Nous comprenons que notre décision, notre geste, notre attitude peuvent avoir un impact sérieux et déterminant sur notre vie et sur la vie des autres ; sur notre avenir et sur l’avenir de notre famille, de notre groupe, de notre planète.
    Après ce passage « par l’eau et le feu » (par l’épreuve), rien ne sera plus comme avant, je pense. Ayant ainsi côtoyé la mort, nous serons plus conscients de notre fragilité, de notre vulnérabilité. Nous nous sentirons un peu comme des ressuscités pour une vie nouvelle. Cette vie nouvelle sera-t-il une vie meilleure ? C’est notre souhait mais cela n’arrivera pas certainement sans notre implication, comme par enchantement. Tout dépendra, ce me semble, de l’orientation que nous voudrons bien donner à notre vie et à nos relations après la pandémie ; des attitudes que nous voudrons bien adopter pour la suite de notre cheminement dans l’histoire.
    Abbé Gabriel Kengne Tchamou, GP Cameroun (actuellement en Italie)

  4. Han pasado diez días. La fecha del 13 de marzo quedará marcado como la fecha de un cumpleaños. Es curioso. Apenas recuerdo de algún domingo que haya pasado en mi casa. El ir al pueblo a la casa nativa junto con mis hermanos ha sido la norma nunca escrita pero si vivida. No nos citábamos espresamente pero allí ibamos apareciendo a veces con nuestros hijos, nietos… Toda la vida. Estos dos últimos son un pequeño detalle que me hacer tomar conciencia que estamos viviendo una situación que cambia nuestras vidas. Pequeño, que los demás son muy grandes.
    Estoy releyendo «El poder del ahora». Nueva situación y nuevas oportunidades.
    Se han paralizado actividades, como el Voluntariado de Acompañar a personas mayores del barrio en sus casas y las estamos reconduciendo para que se sientan acompañados desde la distancia. El teléfono lo tienen todos. Un Voluntariado con jóvenes para acercarles la compra. Las farmacias les llevan los medicamentos. Coordinando con entidades solidarias del barrio, el Ayuntamiento, Servicios Sociales, Centros de salud, Asociación de vecinos, Caritas parroquiales… Las enumero porque es un signo de vida.
    Tenemos unas cuantas familias cerca que comparten piso. Les pongo nombre y apellido a muchas de ellas. Las dificultades de convivencias aumentan.
    Qué distinto es tener un piso para mi sola, con un balcón en el que puedo disfrutar de un buen rato de sol… Y medios para videos-conferencia y seguir viendo a mis hijos y nietas. Y a mis amigos. Ayer conecté con una familia de Ecuador y me contaba sus preocupaciones.
    En fin. Que siento de cerca la enfermedad de mis familiares. Que están en situación límite de salud.
    Y con todo esto se puede vivir con paz y esperanza? Puis sí. El Señor está con nosotros y reconociendo nuestras limitaciones, nos anima a vivir y compartir esta esperanza con los demás.
    Un detalle de mi vida: Cuando comienzan a dar noticias del tema, escucho un minuto, porque no me niego a saber qué pasa, pero me voy a ordenar un » trocito» de armario. Asi tengo para más días.
    Maite
    ————–
    Esto lo compartí ya hace un mes y medio. Comenzamos a sentir un atisbo de mejoría después de dejar un reguero de sufrimiento y dolor. La preocupación por la salud está dando paso a la de la economía. con el aumento de personas sin trabajo. Se multiplican las necesidades y los gestos de solidaridad. Este sentimiento de sabernos todos necesitados y valorados es un signo de esperanza para vernos comprometidos en hacer un mundo más justo. Es el momento de pedir con mayor compromiso a los gobiernos que dejen de mirararse a si mismos para mirar y ver las necesidades de todos. Y confiar en que el ser humano es capaz de hacer cosas grandes. Seamos más humanos y ayudemos a los demás a serlo.

  5. -Cómo me sitúo ante este desafío global
    Aquí en México estamos en el día 51 de #QuedateEnCasa nos falta aproximadamente 20 días mas para regresar paulatinamente a las actividades.
    Estos días han sido una oportunidad para descubrir-me para plantarme quién quiero ser durante y después de la pandemia. En estos momentos, ha bajado el temor y la preocupación, ha aumentado la creatividad, la valentía, la confianza, el amor. Definitivamente es un reto para toda la humanidad.

    -Qué inquietudes, preocupaciones, interrogantes me planteo…
    ¿Quién quiero ser en este momento y después de la pandemia? ¿Cómo invitar a las personas que perciban como prioritario para su vida, su transformación, ese vivir desde dentro?
    ¿Cómo serán nuestras relaciones ahora? ¿Cómo me quiero relacionar? ¿Cómo percibiremos el tiempo y el espacio?

    -Qué oportunidades voy descubriendo…
    Como lo dije anteriormente ha sido una oportunidad para mi, por el momento he diseñado talleres y un itinerario « Al ritmo de mi ser » « Reconociendo mi presente » y « A la escucha de mi entorno » (este realizado a través de la plataforma de WhatsApp). Y bueno me ejercito en la percepción y atención plena tanto en mi como lo que escucho, leo… para poder ofrecer herramientas paras las nuevas necesidades que se están presentando y se presentarán.

    -Cómo ocupo el día a día…
    Creando talleres, itinerarios; en reuniones con el GAE ahora empezamos a trabajar en las líneas de acción. Haciendo de comer, quehacer, haciendo arreglos en casa, tirando cosas, apoyando a mis papás con las compras…

    -Qué sentimientos se despiertan en mí…
    Valentía, entusiasmo, reto, confianza, bienestar, maravilla, descubrimiento, amor…

    -Cómo imagino ese “después”, cuando hayamos superado este desafío
    Hablando sólo de mí y sabiendo que el cambio empieza conmigo: relaciones fraternas, una percepción y atención a mi misma y a lo que ocurre a mi alrededor, estar en mi centro para poder acompañar, escuchar.

  6. La pandemia me ha sobrevenido en una etapa de la vida que, a nivel personal, no me está costando asumirla, pienso en otras personas y que veo y siento que les está costando sudor y sangre. Después de mucho moverme de aquí para allá, ahora solo tenía un viaje a Roma que se ha suspendido. Con ello no quiero decir que sea indiferente o insensible a la situación que está provocando la pandemia. Me afecta porque me está ayudando a tomar conciencia de mis limitaciones, mi debilidad y el dejarse que le conduzcan a uno, como que no lo veo bien y, también, por qué no, mis derechos de humano se sienten restringidos, condicionados (el poder salir, relacionarme, manifestarme…) se justifican diciendo que es por una causa justa y por el bien de todos, y me quedo en casa y lo asumo, pero siento esa rebeldía.
    Cuando los sobrinos me dicen, que no debo salir, pues estoy en edad de riesgo, mi “ego” me dice, chiquillo, sirves poco y precisamente cuando hay tanta necesidad. Eso también me ha llevado a sentir la hermana muerte como una realidad cercana, no solo como posibilidad.
    Me siento en la necesidad de confiar más en las personas y en Dios y menos en lo que pueda lograr y en lo que hago. Siento la llamada a “perder tiempo” gozando el estar con personas que no salen, enfermos… ahora gracias a las redes sociales lo sigo haciendo, aunque no es lo mismo, sobre todo en personas mayores. El coronavirus me está siendo un “relativizador”, que me llama a discernir entre lo urgente y lo importante, entre el hacer y el ser, entre los otros y yo, entre lo perecedero y lo permanente…
    Siento pena, compasión, tristeza, dolor, rabia, esperanza (sentimientos entrecruzados) ante las personas contagiadas, los que están en la UCI, los que mueren sin poder tener cerca a los seres queridos, a los familiares que les resultará una carga para toda la vida el no poder haberse despedido… ¡Cuánto duelo por hacer y acompañar!
    Siento alegría, esperanza ante tantas personas que sirven, ayudan, acompañan de diferentes maneras. Siento gratitud de que otras personas hagan lo que yo no puedo hacer por reclusión o por edad.
    Siento enojo, enfado, indignación en la manera como se está gestionando la pandemia. Trato de comprender que es una tarea difícil y tan nueva que nadie estaba preparado. Pero mi indignación se acrecienta cuando veo la falta de coherencia entre el relato que se quiere construir y los hechos reales, por ejemplo, la falta de material para los profesionales de la salud. Emplean la palabra autocrítica, pero realmente no es sincera ni auténtica.
    Estoy sorprendido por el silencio de la Iglesia, si es verdad que cáritas está en el tajo del servicio, que se han ofrecido edificios para acoger a sanitarios… Me dio pena ver la intervención de todos los obispos titulares, por medio de cadena de TV de la iglesia, fueron intervenciones breves pero oficiales, decían lo que tenían que decir, no percibí a testigos de la fe en una situación pandémica.
    Como creyente confío en el Señor, no me brota la plegaria de petición y menos, como he visto, bendecir la población desde el campanario con la “custodia”, cosa que respeto pero no comparto, eso no es expresión de fe, ni confianza en el Señor, es magia y una negación del Dios de la misericordia, que nos ha mostrado el Jesús de los evangelios. Es como si quisiera forzar a Dios, cuando realmente es nuestra hora.
    Busco y estoy dispuesto a reconocer la presencia del Espíritu del Señor, que realmente está en mí, en las personas… para que profundice y discierna qué es lo que quiere de mí, cómo vivirlo y actuar para que se manifieste el Espíritu por medio de mí, de mi grupo de referencia, de la comunidad, de la Iglesia… para que la pandemia sea una oportunidad de hacer una sociedad más justa y solidaria.
    Veo, pues, la pandemia como una oportunidad. Eso significa que si no asumo el desafío de cambio que presenta, esta situación tan única y singular, de reconocer la fragilidad; el saber que “nada solo, sí todos juntos”; que los excluidos están más descartados que nunca; que la naturaleza respira tranquila del maltrato a la que las sometemos los humanos… y me dejo ya transformar, nada cambiará después de la pandemia.

    Nacho

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